L'aspartame a été découvert en tant qu'un nouvel édulcorant en 1965. Sa mise sur le marché a été autorisée pour la première fois aux Etats-Unis en 1974. Cette autorisation a été suspendue quelques mois plus tard, les premières études n'ayant pas évalué si la consommation d'aspartame pouvait être toxique au cerveau ou bien occasionner des tumeurs au cerveau. Une nouvelle évaluation de ces études et l'examen de nouvelles données, ont permis une autorisation de mise sur le marché tout d'abord dans les aliments solides en 1981, puis dans les boissons gazeuses en 1983. L'aspartame a finalement été autorisé en tant qu'édulcorant général en 1996. Jusqu'à aujourd'hui, la sécurité de la consommation d'aspartame a été évaluée par de nombreux organismes nationaux et internationaux. Un comité international d'expert a fixé une Dose journalière acceptable (DJA) d'aspartame à 40 mg/kg de poids corporel par jour.
En 1996, un article fut publie, suggérant un lien entre la consommation d'aspartame et les tumeurs au cerveau. Cet article relança le débat, particulièrement via Internet, sur les risques de l'aspartame pour la santé humaine. Certaines allégations ont affirmé que l'aspartame serait la source de nombreux effets indésirables tels que la sclérose en plaque, le lupus erythemateux, le syndrome de la guerre du Golfe, des tumeurs au cerveau, des crises d'épilepsie, des complications du diabète etc. Plus en anglais…
L'aspartame est commercialisé en tant qu'édulcorant de table (comme par exemple Canderel, Nutrasweet…). Il est aussi incorporé dans de nombreuses denrées alimentaires à travers le monde, y compris dans des boissons, desserts et confiseries (le code européen de cet édulcorant est E951). L'aspartame est une poudre blanche, sans odeur, dont le pouvoir sucrant est environs 200 fois supérieur à celui du sucre, produit en combinant la phénylalanine et l'acide aspartique. L'impureté principale de l'aspartame est la dicétopipérazine, qui est dénuée de pouvoir sucrant.
L'aspartame est stable à l'état sec et dans des produits congelés. Néanmoins, lorsqu'il est conservé dans des liquides à plus de 30°C, il se converti progressivement en dicétopipérazine, qui par la suite se dégrade partiellement en méthanol, phénylalanine et acide aspartique. Ces transformations causent une perte de pouvoir sucrant. C'est la raison pour laquelle l'aspartame ne peut être utilisé dans les aliments cuits ou stérilisés. Plus en anglais…
Certaines préoccupations ont été exprimées au sujet de l'aspartame et de ses produits de dégradation (le méthanol, la phénylalanine et l'acide aspartique). Elles portent sur les relations avec l'épilepsie, des tumeurs au cerveau et des effets sur le système nerveux. Une autre inquiétude concerne les effets possibles des produits de dégradation de l'aspartame sur certains types de personnes, comme les nourrissons, les enfants, les adolescents et les adultes en bonne santé, les personnes souffrant d'obésité, les diabètiques, les femmes qui allaitent et les personnes souffrant de phénylcétonurie (PCU).
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