4.1.1 Dans des études en laboratoire:
4.1.2 En 1996, Olney a publié un article établissant un lien entre la consommation d'aspartame et les tumeurs du cerveau aux Etats-Unis. Cet article a été critiquée par de nombreux scientifiques. Des études qui ont été menées par la suite n'ont pas trouvé qu'un tel lien existait. La vente d'aspartame en France n'a pas provoqué l'augmentation de la fréquence de tumeurs du cerveau. Plus en anglais…
Lors de tests sur des animaux de laboratoire, aucun effet sur la reproduction ou le développement n'a été observé à des doses inférieures à 4 000 mg/kg de poids corporel par jour. A des doses plus élevées, certains jeunes animaux grandissait légèrement plus lentement et pesait un peu moins que les autres car ils mangeaient moins. Aucun autre effet de l'aspartame et de ses produits de dégradation n'ont été observés dans le domaine de la reproduction et du développement (y compris le développement neurologique). Plus en anglais…
A la suite de la commercialisation de l'aspartame, certains consommateurs se sont plaints d'effets sur leurs comportements et sur leur système neurologique. Ces plaintes ont reçu une considération particulière car quelques expériences sur les rats de laboratoire avaient montré qu'à très fortes doses (1 000 mg/kg poids corporel par jour), l'aspartame pouvait altérer les concentrations de certaines substances importantes (neurotransmetteurs) dans le système nerveux central. Cependant, il semble que ces effets sur les neurotransmetteurs ne sont pas concordant et n'ont pu être reproduits par la suite lors d'autres expériences.
Environs 10% de l'aspartame se dégrade en méthanol, qui est connu comme étant toxique. Cependant, les effets toxiques sur la vue et le système nerveux central ne se produisent qu'à des doses de méthanol 100 fois plus élevée que la dose produite par la quantité d'aspartame dans un litre de boisson 'light' Plus en anglais…
Il y a quelque années, il a été suggéré que l'aspartame pouvait avoir un effet sur le comportement humain et sur la cognition. Cependant, les études sur les animaux de laboratoire n'ont montré aucun effet sur le comportement ou sur la cognition, ceci même à de très fortes doses (jusqu'à 2 000 mg/kg poids corporel par jour).
Des études chez les adultes et les enfants en bonne santé, ainsi que celles sur les personnes PCU hétérozygotes à la maladie phénylcétonurie (PCU) n'ont pas non plus montré des effets de l'aspartame sur le comportement, l'humeur ou l' apprentissage. Mais une étude a suggéré que l'aspartame accentuait la fréquence et la sévérité des effets indésirables chez les personnes souffrant de dépression. Cette étude doit, cependant, être considérée avec précaution, étant donné que l'interprétation des auteurs a été critiqué à plusieurs reprises et parce que trop peu de sujets avaient été étudiés. Plus en anglais…
Les maux de tête sont parmi les symptômes les plus fréquemment rapportés. Trois études réalisées sur les êtres humains indiquent une association possible entre la consommation d'aspartame et des maux de tête. Il n'est cependant pas possible de tirer des conclusions. Une étude plus récente, en environnement contrôlé, sur des individus se plaignant de maux de tête liés à l'aspartame, a aboutit à la conclusion que la probabilité que l'aspartame cause des maux de tête n'était pas plus élevé que la probabilité d'un effet placebo. Plus en anglais…
Certains sites web présentent des témoignages de personnes qui identifient l'aspartame comme la cause de leurs problèmes de santé et de leurs crises d'épilepsie. Quelques études ont établit un lien entre de très grandes consommations d'aspartame et le déclenchement de crises d'épilepsie. Elles suggèrent que l'aspartame pourrait causer des crises, en affectant la synthèse des neurotransmetteurs dans le cerveau. De plus, certaines études sur les animaux indiquent que l'aspartame réduit le seuil de sensibilité aux crises induites chimiquement.
Une autre étude a observé que l'aspartame pouvait augmenter la durée de certaines crises d'épilepsie chez les enfants. Des effets de la phénylalanine, de l'acide aspartique et du méthanol, sur les crises ont été observés, mais dans des conditions inhabituelles, par exemple à des doses élevées, chez des personnes ayant une sensibilité particulière et présentant des types de crises rares. Cette relation a été réfutée par un grand nombre de scientifiques, qui fondent leurs opinions sur de nombreuses études animales et humaines.
L'Institut pour l'Epilepsie, aux Etats-Unis, a également conclu que l'aspartame n'est pas la cause de crise d'épilepsie. Plus en anglais…
Certains individus ont attribué leurs réactions allergiques à l'aspartame. Cependant, deux études sur de telles personnes ont démontré que la probabilité que l'aspartame cause leurs allergies n'était pas plus élevé que la probabilité d'un effet placebo.
D'autres études centrées sur les effets de l'aspartame sur la faim et la consommation d'aliments, ont noté que l'aspartame ne causait une augmentation ni de la consommation de calories, ni du poids corporel. Plus en anglais…
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