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Transposer le contenu de la Convention en une série de politiques et de pratiques aux niveaux national et régional représente un immense défi. Au cours des dix premières années qui ont suivi l’entrée en vigueur de la Convention, un ensemble complet de lignes directrices relatives aux objectifs de la Convention a été élaboré. En 2002, la Conférence des Parties a adopté un Plan stratégique, qui inclut l’objectif de 2010 et, en 2004, un cadre permettant d’évaluer les progrès accomplis vers la réalisation cet objectif. Plus en anglais…
Les instruments politiques développés par la Convention comprennent :
La Conférence des Parties a également adopté une Stratégie mondiale pour la conservation des plantes qui comporte 16 objectifs visant à fournir une série de résultats quantifiables d’ici 2010. Cette stratégie propose un cadre dans lequel s’inscriront des mesures concertées, prises par l’ensemble des parties prenantes, et qui visent à réaliser ces objectifs.
De plus, le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, adopté en tant qu’instrument juridique de plein droit en 2000, vise à empêcher que les biotechnologies n’aient des effets néfastes sur la biodiversité ou la santé des êtres humains.
Au niveau national, les dispositions de la Convention et les décisions politiques de la Conférence des Parties sont mises en pratique à travers des stratégies et des plans d’action relatifs à la biodiversité. Plus en anglais…
Dix ans après l’entrée en vigueur de la Convention, la Conférence des Parties a adopté en 2002 un Plan stratégique. Le but de ce plan est d’amener les Parties à s’engager sur une mise en œuvre plus efficace et cohérente des trois objectifs de la Convention, afin d’atteindre d’ici à 2010 un ralentissement significatif du rythme actuel de perte de biodiversité aux niveaux mondial, national et régional. Ce ralentissement contribuerait à réduire la pauvreté et à améliorer toute forme de vie sur terre. A ces fins, le plan comprend quatre objectifs, et les progrès réalisés vers ces objectifs sont mitigés. Plus en anglais…
9.2.1 En ce qui concerne la promotion de la coopération internationale pour le soutien de la Convention (Objectif 1), les progrès ont été raisonnables. La Convention joue un rôle important au niveau de la mise en place de l’agenda des conventions et organisations ayant trait à la biodiversité. Cependant, il faudrait améliorer la cohérence des politiques avec les autres instruments internationaux, et tout particulièrement ceux qui fonctionnent sous le régime commercial. Plus en anglais…
9.2.2 Malgré des efforts considérables, les progrès réalisés vers le second objectif, qui consiste pour les Parties à assurer une amélioration des moyens financiers, humains, scientifiques, techniques et technologiques pour mettre en œuvre de la Convention, sont encore faibles. Plus en anglais…
9.2.3 La majorité des Parties contractantes ont élaboré des stratégies et des plans d’action nationaux relatifs à la biodiversité, mais leur mise en œuvre, qui permettrait de réaliser les objectifs de la Convention (Objectif 3), est loin d’être satisfaisante. De plus, les questions de biodiversité ne sont pas suffisamment bien intégrées dans les politiques et programmes sectoriels(agriculture, activités forestières, pêche et tourisme), les plannings et stratégies de réduction de la pauvreté et les stratégies de développement en général. Plus en anglais…
9.2.4 En ce qui concerne l’objectif de sensibilisation de l’opinion publique à l’importance de la biodiversité et de la Convention, sensibilisation qui pourrait entraîner un engagement plus vaste de la part de la société au niveau de sa mise en œuvre (Objectif 4), les progrès sont mitigés. Les programmes de communication, d’éducation et de sensibilisation du grand public ne sont pas suffisants. Malgré quelques progrès, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour que les parties prenantes et les acteurs principaux s’engagent, à tous les niveaux de la société. Plus en anglais…
9.2.5 Bien que l’on puisse observer des progrès dans certains domaines, il est évident que des mesures supplémentaires doivent être prises sans tarder. Il faut veiller à assurer la mise en œuvre de la Convention, au niveau national notamment. C’est en effet à ce niveau que le plus de mesures sont nécessaires. Concrètement, il semble indispensable d’intégrer la biodiversité à toutes les actions et décisions politiques pertinentes et de ne pas restreindre les bases biologiques du bien-être de l’homme au seul domaine de l’environnement. Plus en anglais…
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