Le cinquième domaine prioritaire couvre les connaissances et les méthodes de gestion traditionnelles des peuples indigènes et des communautés locales, qui sont essentielles à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité. Ce savoir se transmet souvent oralement au moyen de langues indigènes. Une analyse de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), portant sur quelque 250 langues indigènes, révèle que, entre 1980 et 2003, le nombre de locuteurs avait augmenté pour 149 langues autochtones et diminué pour 104 autres. Comme la majorité de ces langues autochtones ne sont parlées que par un petit nombre, leur préservation suscite de nombreuses inquiétudes. Plus en anglais…
Le partage juste et équitable des bénéfices provenant de l’utilisation des ressources génétiques constitue le sixième domaine prioritaire du cadre de 2010, et l’un des trois objectifs de la Convention. Il comprend, entre autres, des informations sur l’utilisation des ressources génétiques pour l’élaboration de médicaments, produits cosmétiques, produits industriels et de nouvelles plantes cultivables. Restituer une partie des bénéfices générés par la vente de ces produits encouragerait la protection de la biodiversité et son utilisation durable. Bien que certains pays aient mis en vigueur des lois contrôlant l’accès aux ressources génétiques, il n’existe toujours aucune source d’information centrale fiable sur l’accès à ces ressources au niveau national ou sur les mesures de partage des bénéfices. Plus en anglais…
L’application de la Convention requiert la mobilisation de ressources financières et techniques. Cet aspect est pris en compte par le septième et dernier domaine prioritaire du cadre de 2010. Les Parties contractantes à la Convention ont convenu que les pays en voie de développement doivent bénéficier d’un appui particulier pour être à même d’appliquer les mesures requises pour la conservation de la biodiversité et atteindre l’objectif 2010 pour la biodiversité. Ceci est particulièrement vrai pour les pays les moins développés, les petits états insulaires, et les pays dont l’économie est en transition. D’après les données disponibles, on estime que le montant total de l’aide allouée à la biodiversité dans les pays en voie de développement est en déclin depuis 1998, passant de 1 milliard de dollars US par an à environ 750 millions. Plus en anglais…
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