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| Lire aussi la version actualisée du Rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique (2022) |
L’homme a déjà commencé à adapter ses activités aux changements climatiques actuels et à ceux à venir. Par exemple, les projets de défense côtière dans les Maldives et aux Pays-Bas prennent déjà en compte le changement climatique. On peut également citer d’autres exemples : la prévention des inondations suite à la libération soudaine des eaux contenues dans les lacs glaciaires au Népal, les stratégies de gestion de l'eau en Australie ou encore les actions prises par les gouvernements pour répondre aux vagues de chaleur dans certains pays européens.
Les émissions dégagées par le passé devraient provoquer un réchauffement inévitable (de 0,6°C environ d'ici la fin du siècle), même si le total des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère restait à son niveau de l'an 2000. Pour certains des effets du réchauffement climatique, l'adaptation est donc la seule issue possible.
Bien que l’on puisse répondre efficacement à bon nombre des effets précoces du changement climatique grâce à l’adaptation, les possibilités de réussir cette adaptation s’amenuisent, et les coûts liés au réchauffement climatique augmentent, à mesure que celui-ci s’intensifie.
Les options d’adaptation sont nombreuses et vont des solutions techniques telles que les systèmes de protection des côtes aux changements comportementaux comme la modification de nos habitudes de consommation, en passant par les solutions politiques et de gestion. Alors que les limites de l’adaptation ne sont pas encore connues, on ne s’attend pas à ce que celle-ci suffise à elle seule à faire face à tous les effets attendus du réchauffement climatique, lesquels gagnent toujours plus en importance. Plus en anglais…
Des facteurs tels que la pauvreté, la pollution, les conflits, ou les épidémies comme le SIDA peuvent aggraver la vulnérabilité des milieux naturels et des sociétés humaines au réchauffement climatique.
Leur vulnérabilité future dépendra non seulement des changements climatiques, mais également de la voie de développement choisie. En effet, les différents scénarios de développement étudiés prévoient d'importantes différences au niveau local en termes de population, de revenu et d’essor technologique, facteurs qui affectent fortement la vulnérabilité au réchauffement climatique.
Choisir la voie d’un développement durable peut, par exemple, contribuer à réduire la vulnérabilité au changement climatique, en augmentant la capacité des populations à s'adapter. Toutefois, le changement climatique peut lui-même devenir un obstacle au développement, en constituant un frein au progrès et en retardant la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (ODM). Plus en anglais…
Les mesures d’atténuation, qui visent essentiellement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, peuvent éviter, atténuer ou retarder de nombreux impacts du changement climatique. Cependant, même les mesures d'atténuation les plus drastiques ne peuvent prévenir complètement les impacts du changement climatique prévus pour les prochaines décennies. Les mesures d'adaptation à ces impacts ont également leurs limites.
Il est donc nécessaire de combiner différentes stratégies, notamment l'atténuation, l'adaptation, le développement technologique (pour améliorer à la fois l'adaptation et l'atténuation) et la recherche (sur la climatologie, les impacts du climat, l'adaptation et l'atténuation). Plus en anglais…
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