Lire aussi la version actualisée du Rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique (2022) |
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Un nombre croissant d'observations nous donne aujourd'hui une image d'ensemble d'une planète qui se réchauffe et de plusieurs autres changements dans le système climatique.
Depuis la publication du Deuxième Rapport d'évaluation (SAR4) l'obtention de données supplémentaires grâce à de nouvelles études du climat actuel et des paléoclimats, l'amélioration de l'analyse des séries de données, une évaluation plus rigoureuse de leur qualité et des comparaisons entre des données de sources différentes nous ont permis de parvenir à une meilleure compréhension des changements climatiques.
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Au XXe siècle, la température moyenne globale à la surface s'est accrue d'environ 0,6 °C.
La température moyenne globale à la surface (la moyenne de la température de l'air près de la surface du sol et de la température à la surface de la mer) a augmenté depuis 1861. Au XXe siècle, cette augmentation a été de 0,6 °C ± 0,2 °C (Figure 1a). Cette valeur est supérieure d'environ 0,15 °C à celle estimée par le SAR pour la période qui s'est terminée en 1994, ce qui s'explique à la fois par les températures relativement élevées des années ultérieures (1995 à 2000) et par l'amélioration des méthodes de traitement des données. Ces chiffres tiennent compte de différents ajustements, y compris les effets des îlots de chaleur urbains. Les relevés indiquent que le degré de variabilité a été important; par exemple, l'essentiel du réchauffement survenu au cours du XXe siècle est concentré sur deux périodes: 1910-1945 et 1976-2000.Globalement, il est très probable que les années 90 aient été la décennie la plus chaude et 1998 l'année la plus chaude depuis que l'on tient des relevés, c'est-à-dire depuis 1861 (voir Figure 1a).
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Les températures ont augmenté ces 40 dernières années dans les 8 kilomètres les plus bas de l'atmosphère.
Depuis la fin des années 50 (c'est-à-dire la période au cours de laquelle l'on a commencé à faire des observations plus précises avec des ballons-sondes), la température globale a augmenté en général dans des proportions à peu près les mêmes - soit 0,1 °C tous les 10 ans - dans les 8000 mètres les plus bas de l'atmosphère qu'en surface.Depuis le début des relevés par satellite, en 1979, les mesures par ballons-sondes et par satellite ont toutes montré que la température moyenne globale dans les 8000 mètres les plus bas de l'atmosphère a augmenté de 0,05 ± 0,10 °C tous les 10 ans, mais aussi que la température moyenne globale à la surface s'est accrue de manière nettement plus importante, à savoir de 0,15 ± 0,05 °C tous les 10 ans. La différence entre les taux de réchauffement est statistiquement significative. Elle a été avant tout observée dans les régions tropicales et sub-tropicales.
Les facteurs tels que l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, les aérosols atmosphériques et le phénomène El Niño n'ont pas exercé les mêmes influences sur les 8000 mètres les plus bas de l'atmosphère qu'en surface. Il est par conséquent physiquement plausible qu'il puisse y avoir des disparités dans l'évolution des températures sur une brève période (par exemple 20 ans). De plus, les techniques de l'échantillonnage spatial peuvent elles aussi expliquer en partie certaines des différences observées dans ces évolutions, mais pas toutes.
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
La couverture neigeuse et les étendues glaciaires se sont réduites.
Les données obtenues par satellite montrent qu'il est très probable que la couverture neigeuse ait diminué d'environ 10 pour cent depuis la fin des années 60, et des observations au sol indiquent qu'il est très probable qu'il y ait eu une réduction d'environ deux semaines de la durée annuelle du gel des lacs et des cours d'eau sous les latitudes moyennes et élevées de l'hémisphère Nord, pendant le XXe siècle.
Dans les régions autres que polaires, le recul des glaciers de montagne a été un phénomène largement répandu au XXe siècle.
Depuis les années 50, la surface de glace de mer au printemps et en été, dans l'hémisphère Nord, a diminué d'environ 10 à 15 pour cent. Il est probable qu'il y ait eu ces dernières décennies une réduction d'environ 40 pour cent de l'épaisseur de glace dans l'océan Arctique de la fin de l'été au début de l'automne, ainsi qu'une réduction nettement plus lente de l'épaisseur des glaces de mer en hiver.
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Le niveau moyen global des mers s'est élevé et la charge thermique des océans a augmenté.
Les données marégraphiques montrent que le niveau moyen global de la mer s'est élevé de 0,1 à 0,2 mètres au cours du XXe siècle.
La charge thermique globale des océans s'est accrue depuis la fin des années 50, période pour laquelle l'on a pu procéder à des observations plus précises des températures sous la surface de l'océan.
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Des changements se sont également produits dans d'autres aspects importants du climat.
Il est très probable qu'au XXe siècle les précipitations se soient accrues de 0,5 à 1 pour cent tous les 10 ans sous la plupart des latitudes moyennes et élevées des continents de l'hémisphère Nord et il est probable que les pluies se soient accrues de 0,2 à 0,3 pour cent dans les zones terrestres tropicales (10° Nord à 10° Sud). Sous les tropiques, ces augmentations n'ont pas été évidentes ces dernières décennies. Il est également probable que les pluies aient diminué dans la plupart des zones terrestres sub-tropicales de l'hémisphère Nord (10° Nord à 30° Nord) au cours du XXe siècle, et ce d'environ 0,3 pour cent tous les 10 ans. Contrairement à ce qui s'est passé dans l'hémisphère Nord, aucun changement systématique comparable n'a été détecté dans les moyennes générales pour les différentes latitudes dans l'hémisphère Sud. Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour déterminer les tendances des précipitations sur les océans.
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, il est probable que sous les latitudes moyennes et élevées de l'hémisphère Nord la fréquence des événements de précipitations importantes ait augmenté de 2 à 4 pour cent. Cette augmentation peut être due à plusieurs causes, par exemple les changements de l'humidité atmosphérique, l'activité orageuse et les phénomènes dépressionnaires à grande échelle.
Il est probable qu'il y ait eu au XXe siècle une augmentation de 2 pour cent de la couverture nuageuse sur les zones terrestres des latitudes moyennes et élevées. Dans la plupart de ces zones, cette tendance correspond bien à la diminution des écarts de température journaliers, telle qu'elle a été observée.
Il est très probable que depuis 1950 il y ait eu une diminution de la fréquence des températures extrêmement basses ainsi qu'une augmentation, plus modeste, de la fréquence des températures extrêmement élevées.
Les épisodes de réchauffement du phénomène El Niño/oscillation australe (ENSO) (qui affecte régulièrement les variations régionales des précipitations et des températures dans la plupart des zones tropicales et sub-tropicales et dans certaines zones de moyenne latitude) ont été plus fréquents, plus persistants et plus intenses depuis le milieu des années 70 qu'au cours des 100 dernières années.
Au XXe siècle (1900 à 1995), l'on a assisté à une augmentation relativement faible des surfaces émergées globales ayant connu une grave sécheresse ou au contraire des précipitations catastrophiques. Dans de nombreuses régions, ces changements sont dominés par la variabilité interdécennale et multidécennale du climat, tels que la tendance de l'ENSO à provoquer un plus grand nombre d'événements de réchauffement.
Dans plusieurs régions, par exemple certaines parties de l'Asie et de l'Afrique, les observations ont montré que la fréquence et l'intensité des sécheresses ont augmenté.
Source & ©: ,
Le document source utilisé pour ce Dossier dit:
Il semble que certains aspects importants du climat n'aient pas changé.
Un petit nombre de régions du globe ne se sont pas réchauffées ces dernières décennies; il s'agit essentiellement de certaines parties des océans de l'hémisphère Sud et de certaines parties de l'Antarctique.
Un petit nombre de régions du globe ne se sont pas réchauffées ces dernières décennies; il s'agit essentiellement de certaines parties des océans de l'hémisphère Sud et de certaines parties de l'Antarctique.
Au niveau global, les changements dans l'intensité et la fréquence des tempêtes tropicales et extratropicales sont dominés par les variations interdécennales et multidécennales, mais aucune tendance significative ne s'est dégagée au XXe siècle. Les analyses, contradictoires, ne permettent pas de tirer des conclusions définitives quant à l'évolution de l'activité dépressionnaire, notamment dans les zones extratropicales.
Aucune modification systématique de la fréquence des tornades, des journées d'orage ou des chutes de grêle ne ressort des analyses effectuées dans un certain nombre de zones limitées.
Source & ©: ,
This summary is free and ad-free, as is all of our content. You can help us remain free and independant as well as to develop new ways to communicate science by becoming a Patron!