La dépendance à la drogue se traite au moyen de traitements pharmacologiques et de thérapies comportementales, lesquelles sont une sorte de psychothérapie. L’approche la plus efficace semble être celle qui associe les deux. De nombreux traitements ont porté leurs fruits mais d’autres restent controversés, pour des raisons éthiques. De nouveaux traitements plus efficaces sont actuellement en cours d’élaboration.
On ne sait toujours pas si l’on doit considérer qu’un traitement a fonctionné dans le seul cas où la personne arrête toute prise de drogue ou si la réduction de la quantité ou de la fréquence de la prise peut également être considérée comme un succès. Plus en anglais…
L’efficacité de toute une variété de médicaments et de traitements comportementaux dans le traitement de la dépendance à la drogue a été démontrée.
En termes de traitements pharmacologiques, les options sont les suivantes :
Les thérapies comportementales visent à remplacer la motivation à consommer de la drogue par une motivation à pratiquer d’autres comportements. Ces thérapies ont pour objectif d’aider les personnes à “désapprendre” leur comportement associé à la prise de drogue, à apprendre de nouvelles façons de répondre aux désirs compulsifs et à développer de nouvelles techniques pour ne pas rechuter. Ces thérapies comprennent une psychothérapie, un soutien psychosocial et de l’aide psychologique pour encourager un changement comportemental et émotionnel. Ces thérapies reposent sur les mêmes principes d’apprentissage et de motivation utilisés pour décrire l’apparition de la dépendance.
Il existe quatre types de thérapies comportementales:
L’évolution rapide dans le domaine de la recherche en neurosciences entraîne dans son sillage une vague de nouvelles questions éthiques concernant à la fois la recherche et le traitement et doivant être abordées.
La recherche biomédicale est guidée par un ensemble de principes moraux :
Cependant, la recherche sur la dépendance à la drogue évolue rapidement et soulève de nouvelles questions éthiques, tant au sujet de l’expérimentation sur les animaux que sur les êtres humains. Par exemple, une personne identifiée par dépistage génétique comme étant prédisposée à devenir dépendante à la drogue pourrait perdre un peu d’estime pour elle-même. Si cette information est disponible pour d’autres, cela pourrait désavantager la personne en réduisant ses chances de trouver un emploi, une entreprise prête à lui offrir une assurance, ou un partenaire.
Les essais cliniques comparent les effets de différents médicaments ou traitements comportementaux - et parfois de placebos - sur la consommation de drogue, la santé, l’ajustement social, et le bien-être des personnes dépendantes à la drogue. Par conséquent, une personne participant à un essai clinique peut potentiellement en retirer un avantage/bénéficier de cette participation. Comme les entreprises pharmaceutiques financent de nombreux essais cliniques, il est important de s’assurer que le public puisse avoir confiance en les résultats. Les critères définissant de bons essais cliniques requièrent qu’un échantillon représentatif de la population à risque soit impérativement recruté pour de telles études. Il est recommandé que le respect du protocole fasse l’objet d’une surveillance indépendante.
La garantie de l’égalité de l’accès au traitement pour tous ceux qui en auraient besoin est un exemple d’autres questions éthiques. En outre, la question se pose de savoir dans quelles proportions les fonds publics devraient financer les traitements de la dépendance à la drogue, et si quelqu’un devrait être obligé d’accepter un traitement médical pour sa dépendance à la drogue. Plus en anglais…
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