Contexte - Le changement climatique a un impact sur la Terre, ce qui donne lieu à un mélange de risques et d’avantages. Il existe deux moyens d’y faire face : s’adapter aux changements (adaptation) ou réduire leur gravité (atténuation).
Ce document propose un résumé de la contribution du groupe de travail II du cinquième rapport d’évaluation du GIEC, qui évalue les divers aspects du changement climatique en termes d’impacts, d’adaptation et de vulnérabilité.
Ceci est un résumé fidèle du rapport scientifique de consensus produit en 2014 par le GIEC : "Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability
Ceci est un résumé fidèle du rapport produit en 2014 par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du
Climat (GIEC) : "
Le GIEC a recours à un langage très spécifique lorsqu’il évoque le degré d’incertitude ou d’accord pour chaque affirmation du cinquième rapport d’évaluation. Pour une vue d’ensemble du sens précis de chaque qualificatif, vous pouvez consulter la section consacrée à ces derniers dans notre résumé du rapport du groupe de travail I.
Le changement climatique a eu un impact clair sur les systèmes naturels. Par exemple, l’évolution du régime des précipitations et la fonte des neiges et des glaces altèrent les ressources en eau, ce qui a des conséquences sur les zones géographiques, les activités saisonnières, les schémas de migration et l’abondance de nombreuses espèces, qu’elles soient terrestres, d’eau douce ou maritimes.
Des impacts du changement climatique auxquels nous ne sommes pas bien préparés ont également déjà été observés sur des systèmes humains. Son impact sur le rendement des cultures est plus négatif que positif. Les personnes les plus pauvres sont également celles qui sont les moins à même de se préparer et de s’adapter, et donc les plus vulnérables. Toutefois, l’impact sur la santé humaine est jusqu’à présent relativement faible.
Les risques d’impacts liés au changement climatique sont dus à l’interaction entre les dangers climatiques et la vulnérabilité et l’exposition des systèmes humains et naturels, qui sont tous déterminés par l’évolution du système climatique et les processus socio-économiques, notamment l’adaptation et l’atténuation.
Tout au long de l’histoire, les peuples et les sociétés se sont adaptés à la variabilité du climat et ont fait face à ses situations extrêmes, avec plus ou moins de succès. Actuellement, certains processus d’adaptation sont prévus, mais peu d’entre eux sont mis en œuvre.
L’adaptation au changement climatique est un processus répétitif aux multiples rétroactions, qui nécessitent des ajustements. On dispose actuellement de peu d’analyses sur les mesures mises en œuvre et leurs effets. Les mesures d’adaptation et d’atténuation (telles que la réduction des émissions de CO2) qui seront choisies à court terme auront un impact sur les conséquences du changement climatique tout au long du 21ème siècle et au-delà.
Les prévisions des risques liés au changement climatique dépendent fortement des modèles de développement envisagés. Les modèles où de nombreuses mesures d’atténuation sont prises comportent, par exemple, moins de risques et de besoins d’adaptation que ceux où les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Toutefois, il est difficile de prévoir la vulnérabilité, l’exposition et les réactions des systèmes humains et naturels, qui sont interconnectés.
(1) Inondations, tempêtes et hausse du niveau de mers dans les zones côtières à faible altitude et les îles | (5) Insécurité alimentaire et rupture des chaînes de production alimentaire |
(2) Inondations côtières dans de grandes zones urbaines | (2) Inondations côtières dans de grandes zones urbaines |
(3) Rupture des réseaux d’infrastructure due à des phénomènes météorologiques extrêmes | (7) Perte des écosystèmes maritimes et côtiers, de leur biodiversité et des services qu’ils fournissent |
(4) Mortalité et morbidité durant les périodes de chaleurs extrêmes | (8) Perte des écosystèmes terrestres et d’eaux intérieures, de leur biodiversité et des services qu’ils fournissent. |
De nombreux risques majeurs menacent les pays les moins développés. Le niveau précis du changement climatique, qui donnerait lieu à un changement brutal et irréversible, reste incertain mais plus la température mondiale augmente, plus il y a de risques.
Le ralentissement de la croissance économique dû au changement climatique rendra plus difficile la lutte contre la pauvreté et réduira encore la sécurité alimentaire. Il durera et sera cause de pauvreté, notamment dans les zones urbaines et les régions les plus touchées par la famine. Le changement climatique peut augmenter de façon indirecte les risques de conflits violents, de guerre civile et de violence intercommunautaire, en amplifiant les sources de conflit telles que la pauvreté et les chocs économiques. Intensifier les mesures visant à atténuer et à s’adapter au changement climatique implique une complexité croissante des interactions, notamment entre l’utilisation de l’eau, de l’énergie et de la terre et la biodiversité, mais les outils permettant d’analyser et de gérer ces interactions au niveau mondial restent limités.
La réduction du changement climatique obtenue dans le cadre de mesures d’atténuation peut diminuer l’ampleur de l’adaptation nécessaire ; cependant, tous les scénarios d’adaptation et d’atténuation comportent des risques d’effets néfastes.
Une première étape sur la voie de l’adaptation au futur changement climatique consiste à réduire la vulnérabilité et l’exposition à la variabilité actuelle du climat. La capacité des systèmes sociaux, économiques et environnementaux à faire face au changement climatique est appelée « résistance ». Des stratégies et des mesures sont actuellement disponibles pour renforcer cette résistance. Les perspectives à cet égard sont fondamentalement liées à ce que le monde accomplit en termes de développement durable dans le cadre de mesures d’atténuation.
L’évolution des décisions et des mesures économiques, sociales, technologiques et politiques peut donner lieu à des modèles qui ne sont pas affectés par les changements climatiques. Certains exemples sont présentés dans le tableau SPM.1 du rapport du GIEC.
Toutefois, une mauvaise planification, qui serait trop axée sur les résultats à court terme ou n’anticiperait pas suffisamment les conséquences, pourrait donner lieu à une mauvaise adaptation.
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